Toulon

Toulon

Etymologie

Son orthographe exacte est Toulan. Le nom est très ancien, peut-être d'origine bretonne, et s’écrivait alors toulhen, c'est à dire le vieux trou, nom qui a pu venir d'une ancienne carrière aujourd'hui comblée.



Histoire

Le seigneur de Toulan s’appelait DU FRESCHE, seigneur dudit lieu et de Launay-Pinel, paroisse de Renac, seigneur de la Cossais et de Ville-Orion, paroisse de Carentoir, seigneur du Perret, de Toulan, et du Coudray, paroisse de Nozay, seigneur du Foix-des-bois, paroisse de Derval, seigneur de la Giraudais, paroisse de Bains

Ancienne extraction, réformation de 1669, neuf générations, réformation et montres de 1427 à 1544, paroisse de Renac et Carentoir, évêché de Vannes, et Derval, évêché de Nantes

D’argent à trois lapins de sable

Jean, fils Pierre, seigneur de Launay-Pinel, vivant en 1427, prisonnier des Anglais à la bataille de Pontorson en 1426, père d’Hector, marié à Jeanne Chastelier

En 1593, Jean du Fresche est propriétaire de l’hôtel XVIème dit La Vieille Poste, situé rue de l'église, ancienne rue du Fresche.

Un second seigneur de Toulon est DE LA NOUE, seigneur dudit lieu, de Guibretoux et de la Brosse, paroisse du Fresnay, seigneur de la Nivardière, paroisse de Buaye, seigneur de la Hunaudais, paroisse de Saint-Colombin, seigneur de Toulan, paroisse de Nozay, seigneur de la Ramée, paroisse de Prinquiau, seigneur de Briort, paroisse de Port-Saint-Père, seigneur de Launy-Bazouin, paroisse de Fougeray, seigneur de la Boissière, paroisse de la Remaudière, seigneur de Treilières, paroisse de ce nom, seigneur de la Verrière, paroisse de Saint-Donatien, seigneur du Loroux, paroisse du Loroux-Bottereau, seigneur de Téligny, en Rouergue.

Réformation et montres de 1427 à 1543, paroisse de Prinquiau, Fougeray, Bouaye et le Loroux-Bottereau, évêché de Nantes.

D’argent treillissé de dix pièces de sable ; au chef de gueules, chargé de trois têtes de loup arrachées d’or.

Guillaume, prête serment au duc comme sujet de la baronnie de Retz en 1383 ; Maurice écuyer de la retenue du maréchal de Coëtquen en 1420, père : 1° d’Olivier, marié à Jeanne de Laval, qui a continué la branche aînée ; 2° de Jean, capitaine de Machecoul, époux en 1430 de Françoise de la Chapelle, dame de Launay-Bazouin ; François, seigneur de la Noue, suivit le Roi à la campagne d’Italie en 1524, et épousa Bonaventure l’Epervier, dont il eut : François, surnommé Bras-de-Fer, célèbre capitaine calviniste, tué au siège de Lamballe en 1591 ; Odet, fils du précédent et de Madeleine, dame de Téligny, marié à Marie de Lannoy-Lesdain, employé dans les Pays-Bas sous le prince d’Orange en 1584, au siège de Paris par Henri IV en 1592, ambassadeur en Hollande en 1617, mort en 1618 ; Marie, sœur d’Odet, épouse : 1° le seigneur de Chambray, 2° Joachim de Bellengreville, grand prévôt de France, 3° en 1622, Pons de Lauzières, marquis de Thémines, maréchal de France et gouverneur de Bretagne, mort à Auray en 1627.

La seigneurie de Toulan est réunie en 1611 à la châtellenie de la Touche Cornullier .

Il y avait autrefois à Toulon l’ancien moulin à vent des seigneurs de Nozay, propriété en 1857 de Mr Pauvert, sans habitant . Ce moulin, celui de la légende des serpents de la Croix-Mérhan, portait sculptée sur le linteau de sa porte d’entrée les armes de la famille de Cornulier, qui en était propriétaire, et montrait ses armes soutenues par deux bisses (vieux mot des XII-XIIIe pour désigner les serpents).
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